Vie de maman

Hier fumeuse, aujourd’hui Maman

Ceci n’est ni un billet moralisateur, ni une ode à la cigarette… Juste un ressenti, une expérience vécue.

À l’annonce de ma grossesse, j’ai arrêté de fumer net… Comme ça. Je n’y ai même pas réfléchi. Cela s’est fait naturellement. Bon, il faut dire que je n’étais, à la base, pas une grande fumeuse (même si cela faisait tout de même plus de 15 ans que j’avais commencé). Mon paquet de cigarettes – light, je précise (même si ça n’excuse rien) –  pouvait durer un mois en période de « grand calme ».

J’aimais fumer : c’était un instant de détente, d’apaisement en solo ; un moment de convivialité lorsque j’étais en bonne compagnie.

Mais attention, j’avais quelques règles :

  • Je ne fumais pas à la maison, ni dans la voiture (bah oui, autant j’aime l’odeur de la cigarette qui se consume, autant je déteste celle qui pénètre les tissus et sent mauvais à froid).
  • Par respect pour mon mari, j’évitais de fumer en sa présence et si mes vêtements sentaient le tabac froid, je les mettais sur le balcon pour la nuit puis lave-linge direct.
  • Même en extérieur, sur le quai du tramway par exemple, j’évitais de fumer à côté des autres passants. Je me mettais en retrait pour ne pas les gêner avec ma fumée.

En septembre 2012, le lendemain du test de grossesse de supermarché, avant même la confirmation officielle par la prise de sang, j’ai arrêté. Je me suis même sentie coupable d’avoir fumé la veille, ne le sachant pas encore.
Je voulais une grossesse « saine » (ma vie d’alors et celle de ma jeunesse délurée ne l’étant pas vraiment…). Bien sur, j’ai eu des envies mais je n’ai jamais craqué. Je crois que tout est une question de volonté…et de patience ! J’ai appris à relativiser et surtout, j’ai trouvé de quoi remplacer la cigarette dans mon esprit : j’ai pensé à mon bébé (me disant tout de même que je pourrai toujours refumer après avoir accouché). Je souhaitais mettre toutes les chances de mon côté pour qu’il naisse en bonne santé (même si ça ne voulait rien dire… Une façon de me rassurer peut-être ?).

Et je ne l’ai pas fait… Je n’ai pas repris. J’avoue que ce n’est pas facile tous les jours. Parfois j’en ai très envie… Je me dis qu’en fumer une, ça n’est pas la mort.
Puis, la raison revient :
– Quand je me rends compte qu’avec le prix d’un paquet (qui a bien augmenté depuis que j’ai arrêté), je peux m’offrir une épilation des aisselles chez l’esthéticienne ou me faire plaisir en achetant un petit vêtement à Poupidoux !
– Quand je sens, dès 8h du matin, l’odeur désagréable qui se dégage de la jolie fille, bien apprêtée, qui se trouve en face de moi dans le tramway. Ça me fait penser que je n’ai vraiment pas envie que l’odeur que mon Bébédoux retienne de sa maman soit senteur « tabac froid ».
– Quand je réalise que je n’ai plus les mains qui craquèlent l’hiver (bah oui, parce que fumer avec des gants, c’est impossible ! C’est une connaisseuse qui en parle, après avoir brûlé au moins 5 mains droites de gants en laine !), qu’elles restent douces et peuvent caresser sans crainte le visage de Bébédoux.
– Quand je me sens investie d’une mission : celle de donner le bon exemple à ma fille. Peut-être qu’en ayant ses deux parents non fumeurs, elle sera moins tentée plus tard…
– Quand je fais le point sur nos proches qui ont souffert de la cigarette et sont partis trop tôt. Je veux que ma fille puisse profiter de sa maman le plus longtemps possible (et puis…moi aussi je veux profiter d’elle !).

Pour ces raisons et beaucoup d’autres (parce que finalement, en y réfléchissant, il y en a pleins !) :
Don’t smoke cigarette ; Simply love your Poupidoux !

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3 réflexions au sujet de « Hier fumeuse, aujourd’hui Maman »

  1. Félicitation pour l’arrêt ! Je sais combien c’est difficile de ne pas reprendre après la grossesse.
    J’ai arrêter pour chaque grossesse et replonger dedans après accouchement.
    Là pour bébé 4 j’ai arrêter à 1 mois de grossesse en m’aidant de patch. Je ne me sentais absolument pas capable sans aide.
    Finalement j’ai arrêter de moi même après 15 jours de patch alors que le traitement devait durer 3 mois.
    Par contre je crains la suite car je suis souvent en manque.

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